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Record de ventes des havanes

Par supercigare,
le 19 février 2019

Les ventes de cigares cubain ont atteint un nouveau record en 2018, à 537 millions de dollars (+7%), malgré des lois anti-tabac plus nombreuses et des réglementations fiscales défavorables.

« Les revenus générés par les cigares sont de 537 millions de dollars, soit une augmentation de 7%, ce qui montre une consolidation de nos ventes malgré les difficultés apparues cette année », a annoncé Ernesto Gonzalez, directeur marketing d’Habanos S.A à l’ouverture du XXIè festival del Habano, à, Cuba.

Selon lui, le secteur du luxe a connu une croissance de 1% l’an dernier. « Cela montre la solidité de ce commerce », a-t-il ajouté.

La Chine est devenue, en 2018, le deuxième consommateur mondial de cigares cubains, devant la France, jusque-là en seconde position derrière l’Espagne.

En 2017, les ventes avaient déjà connu une hausse record de 12% (500 millions de dollars). En 2018, la hausse avait été moindre, à 10%, mais le total des ventes supérieur.

Habanos S.A a reconnu qu’elle avait dû surmonter cette année des difficultés dues au durcissement des lois anti-tabac, notamment en Europe, premier consommateurs (53% des ventes), et à de nouvelles réglementations fiscales.

Des hausses de taxes de 100%

« Le marché du tabac évolue dans un contexte réglementaire toujours plus complexe », a expliqué José Maria Lopez Inchaurbe, vice-président pour le développement. « Dans les pays du Golfe, il y a eu une hausse des taxes de 100% pour les ventes aux particuliers. Vous pouvez imaginez l’impact que cela a eu », a-t-il ajouté.

En Europe, les ventes ont progressé de 13% en 2018, mais l’Asie est désormais considérée comme un marché prometteur. « En Asie-Pacifique, une région émergente, nous avons connu une croissance de 9%, tirée par le marché chinois (…), où la croissance en valeur a été de 55% », a indiqué M. Lopez

En revanche, « les taxes en France ont augmenté de 17%. Pour répercuter une partie de cette taxe, nous avons dû augmenter les prix au détail entre 8% et 10%. Le marché français a donc connu une contraction en volume. Mais en nous adaptant, nous avons réussi à maintenir le chiffre d’affaires », a-t-il expliqué.

(AFP)