Comment l’interdiction de fumer dans les avions a dégradé la qualité de l’air à bord…
… et amélioré les profits des compagnies aériennes.
C’est ce que montre une étude menée par l’émission britannique BBC QI spécialisée dans le démontage des idées reçues.
Quand le tabac était autorisé à bord des avions, les compagnies veillaient à ce que l’air de la cabine soit intégralement renouvelé toutes les trois minutes. Mais depuis l’interdiction de fumer à bord, qui s’est généralisée à la quasi-totalité des compagnies à partir de la fin des années 1990, l’air est renouvelé moins souvent, ce qui augmente le nombre de pathogènes en circulation (microbes, virus, etc.) et le niveau de concentration de CO2.
Un haut niveau de CO2 dans l’air peut provoquer des maux de têtes, des nausées et de l’irritabilité. D’ailleurs, note l’étude de la BBC, le nombre d’incidents violents à bord des avions commerciaux a explosé depuis l’interdiction du tabac.
Par ailleurs, en réduisant la fréquence de renouvellement de l’air, les compagnies aériennes ont fait des économies de carburant, estimées à environ 6 % par l’étude.
Depuis qu’on ne fume plus à bord des avions, conclut la BBC, les passagers pensent que la qualité de l’air y est meilleure. C’est tout le contraire.
Lien vers la vidéo de l’émission BBC QI : https://youtu.be/JJQ51jDQJDs?si=rXhpH3gx-UbxEbKl
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