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Le tabac interdit sur les plages et dans les jardins publics « partout en France » à partir du 1er juillet

Par La rédaction,
le 29 mai 2025

Les contrevenants s’exposeront à une amende de 135 euros.

 

« Les plages, parcs et jardins publics, abords des écoles, abris de bus, équipements sportifs seront, partout en France, des espaces sans tabac » à partir du 1er juillet, annonce Catherine Vautrin, ministre de la Santé dans une interview au quotidien OuestFrance à paraître ce vendredi 30 mai.

« Là où il y a des enfants, le tabac doit disparaître », affirme la ministre interrogée notamment à l’occasion de la « journée mondiale sans tabac » qui aura lieu ce samedi 31 mai.

L’interdiction de fumer sur les plages ou dans les jardins publics était déjà en vigueur dans certaines communes. Cette décision du gouvernement vient légaliser et unifier la réglementation à l’échelle nationale. Les contrevenants s’exposeront dès le 1er juillet à une amende de 135 euros. Les contrôles seront assurés, selon la ministre, par les polices municipales et la police nationale.

Catherine Vautrin fait valoir que « fumer tue 75.000 personnes chaque année en France ». Un chiffre issue d’une extrapolation et qui était déjà invoqué par Claude Evin au moment du vote de sa loi anti-tabac en 1991.

 

Pas de hausse des taxes « au moment où je vous parle »

Le mesure annoncée ce jour par la ministre de la Santé ne concerne pas la cigarette électronique. Catherine Vautrin n’annonce pas non plus de durcissement de la réglementation anti-tabac pour les terrasses des cafés et restaurants – « on se concentre sur les lieux où il y a beaucoup d’enfants », précise-t-elle. Elle assure qu’aucune augmentation des taxes sur le tabac n’est au programme « au moment où je vous parle ».

Cette nouvelle vague d’interdiction avait été annoncée fin 2023 par le ministre de la Santé de l’époque, Aurélien Rousseau, dans le cadre du « plan national de lutte contre tabagisme 2023-2027, pour une mise en application « début 2024 ». Le ministre faisait alors valoir que « plus de 7 200 « espaces sans tabac » » avaient d’ores et déjà été instaurés à l’initiative des collectivités locales.

A l’époque, David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France avait critiqué cette mesure. « Assez des restrictions de libertés qui ne nuisent pas aux autres, écrivait-il sur le réseau social X. Quel est l’impact sanitaire face au fléau du tabac de cette mesure morale ? Qui va devoir faire appliquer ? L’Etat n’arrive déjà pas à sécuriser l’essentiel. Donc les maires ? »

 

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