
Comment sont fabriquées les « deuxièmes marques » des labels du cigare ?
L’appellation « deuxième marque » semble avoir remplacé celle du « fagots » (apparue dans les années 90) – ou celle des bundles, en anglais. En effet, ces cigares ont évolué… On vous dit tout !
Un prix modique grâce à une fabrication rationalisée
Avec un prix de vente moyen de 3 euros, tous labels et modules confondus, une deuxième marque ne peut avoir les qualités du premium, qu’il s’agisse du tabac utilisé, de la fabrication ou de la présentation. Par ailleurs, qu’elle soit composée de chutes de tabac résultant du roulage de premiums ou de feuilles déclassées, c’est-à-dire écartées de la sélection réservée aux premiums, une deuxième marque ne garantit pas un cigare régulier d’une production à l’autre.
Un style moins tranché
On ne saurait en exiger une grande précision organoleptique ni une identité définie et repérable. Malgré un certain air de famille reconnaissable dans chacune des marques, le manque de précision de la liga et l’hétérogénéité des vitoles rendent plus aléatoire l’exercice de la dégustation.
Des caractéristiques communes…
- des tabacs de qualité inférieure à celle des cigares premium et donc moins coûteux : chutes de tabac du haut de gamme ou feuilles déclassées. Ces feuilles sont généralement petites et peu ou mal écôtées. D’où, parfois, la présence de grosses nervures dans la tripe ;
- un assemblage moins précis, moins sophistiqué que pour les premiums, et moins traçable : l’origine des feuilles, coupées ou entières, manque de transparence ;
- une fabrication manuelle avec un roulage de la tripe à l’aide d’une machine communément appelée « flip-flap ».
…mais aussi des différences !
- la tripe : qui peut être longue (feuilles entières, ou long filler, en anglais) ou courte (les feuilles sont coupées mais non hachées comme celles des cigarillos – medium filler, en anglais).
- le conditionnement : en fagots cellophanés ou en boîtes en bois traditionnelles.
Et une catégorie intermédiaire
Celle des deuxièmes marques premium, un peu plus chères, composées de tabacs qui seraient mieux sélectionnés et vendues dans des boîtes en bois traditionnelles : un intermédiaire, donc, entre les seconds crus classiques et les premiums. S’agit-il d’un vrai saut qualitatif par rapport aux deuxièmes marques classiques ou bien d’un artifice commercial ? Les amateurs jugeront. Cusano, Ligne O et Villa Zamorano en sont les exemples actuels en France.
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